Après maintes réflexions et un vote démocratique un contre un, la voix de Madame comptant double, on se décide à temporiser les travaux de l'entrée, et essayer durant ces vacances de rénover une des chambres du second étage, transformée en bureau :

C'est la chambre au désuet papier peint fleuri suranné...

Evidemment, il y a aussi du papier peint au plafond...

On va décoller aujourd'hui tout ça avec une décolleuse à vapeur :

C'est parti, on attaque le plafond, et le haut des murs. Il faut faire attention à bien tout retirer, le restant de colle, ainsi que les petits bouts de papier récalcitrants, pour faciliter le futur enduit. On détrempe le papier et le visage avec une éponge et de l'eau chaude, puis la vapeur décolle le reste.

Voilà, c'est charmant ! :

Le bas des murs est réservé galamment à une éventuelle hypothétique assistance féminine, mais néanmoins utile...

Après près plus de trois heures, le plafond retrouve son splendide état brut :

Des fissures ? pas de lézard !

Juste des lézardes !

On refait de la poussière d'enduit aujourd'hui, avec le ponçage des murs du couloir. On procède à la main, juste aux endroits présentant des défauts, tels que petites fissures, petits trous ou irrégularités.

Entre le côté de la porte d'entrée et le mur, on s'est servi d'une cale à poncer réalisée avec un bout de bois et du papier de verre :

Les défauts au niveau des plinthes ont été rebouchés avec de la pâte à bois, puis après séchage, ponçage avec un gros grain (40), puis un grain plus fin (120). Une deuxième couche de pâte à bois peut s'avérer nécessaire à certains endroits. Un joint au mastic acrylique est appliqué au niveau de la laison entre la plinthe et le mur.

Nous avons ensuite réalisé un coffrage au dessus de l'imposte de la porte d'entrée avec des chutes de montants et de rails métalliques. Ce coffrage cache une gaine électrique reliant la boîte de dérivation sur la gauche et un trou donnant sur l'extérieur pour alimenter un éclairage au dessus de la porte. Les trous dans la maçonnerie sont bouchés à la mousse expansive polyuréthane.

On en profite pour compléter l'isolation avec de la laine de verre :

Puis on ferme le coffrage avec des plaques de plâtres BA13, puis enduit pour les bandes à joints :

Et voilà, c'est parti pour une douzaine d'heures de séchage !